Pièce unique, conçue in situ, qui couvre, en avalanche, la vitrine, se jette dans l’espace de la galerie et se calme et coule, en couvrant le plancher, vers le sous-sol. La masse agressive en action mais en même temps tendre et enveloppante, nous emmène vers le bas, où se crèchent les « œufs ». Les « œufs », ou « L’ode à mes parents », les objets qui représentent l’opposition masculin-féminin. Certains sont vides. Juste la coquille fragile, tissée en fil, tendre et accueillante. Mais désireuse d’être remplie de la même substance que la vague du RDC. Le dessins s’ajoutent à l’installation, en couleur, reprenant les mêmes motifs des rondeurs et des traits.
Natalia Taravkova, jeune artiste, avec l’académisme de la peinture classique, invente des formes vivantes qui nous absorbent tout en douceur.